Vouz avez dit Indomptables?
Dix ans se sont écoulées depuis la dramatique désillusion de 1972 , le Cameroun a séché ses larmes et s’est réconcilié avec son football. Le Canon , le tonnerre de yaoundé et l’Union de Douala règnent sans partage sur la scène africaine et les nouvelles stars s’appellent: “docteur” Abéga, Mbida “arantes”, Milla Roger et Thomas Nkono qui sont devenus les figures emblématiques d’une génération dorée en pleine éclosion.
Ayant récemment qualifié le Cameroun pour sa première coupe du monde en sortant le Zaire et le Maroc, la bande à Ndoumbè Léa qui compte 3 ballons d’or dans ses rangs (Milla 1976, N’kono 1979, Manga Onguéné 1980) fait peur à toute l’Afrique. Cette Can est pour eux un test grandeur nature avant d’aller défendre l’Afrique noire au mondial Espagne 82 au cours du quel il s’agira surtout de laver l’affront faite au Zaire en 1974 .
La solide formation Camerounaise donnée favorite de la compétition sera éliminée au 1er tour en enregistrant aucune défaite. Avec 3 matchs nuls et un seul but encaissé, on retiendra surtout d’eux, un savant mélange d’agressivité et de finesse dans le jeu avec une combativité à toute épreuve et l’obsession de ne pas prendre de but qui fera d’eux, les inventeurs du : “fighting spirit Camerounais”, devenu au fil des générations l’ADN des lions indomptables.
LE PARCOURS à la can 1982 en Libye: éliminés au 1er tour
CAMEROUN 1 – 1 TUNISIE (Mbida 50′)
CAMEROUN 0 – 0 GHANA
CAMEROUN 0 – 0 LIBYE
LA SELECTION: Nkono Thomas, Ndjeya Brice, Aoudou Ibrahim, Ndoumbè Léa François “général”, Mbom Ephraim, Abéga Théophile “docteur”, Kundé Emmanuel, Mbida Grégoire “arantes”, ManganOnguéné, Ebongué Ernest “Bouboul”, Milla Roger, Nguéa Jacques, Ndjonkèp Bonaventure, Toubé Charles, Onana Eloundou “panka”, Ekoule Eugène, Bahoken Paul, Tokoto Jean Pierre, Enanga Joseph, Kaham Michel,
ENTRAINEUR: Rade Organovic
CAPITAINE: Ndoumbè Léa François “général”
LE TOP: Abédi pélé n’a que 17 ans lorsqu’il gagne cette Can avec le Ghana.
ANECDOTE: Les lions jouaient à Benghazi dans des stades presque vides. Toute l’euphorie était concentrée à Tripoli où se jouaient les matchs de l’équipe nationale de Libye.